Ici et ailleurs: les lieux dans l’oeuvre de Mohammed Dib
Séminaire de langues romanes de l’université de Helsinki
25 avril 2023 de 16h à 18h
Programme du séminaire
Les lieux qui se complètent – la topographie dans l’oeuvre de Mohammed Dib
Hervé Sanson
Chercheur ITEM
Traduire le Nord – La nordicité dans la tetralogie nordique de Mohammed Dib
Maria Walecka-Grabalinska
Professeur de littérature française, université de Stockholm
L’outre le lieu
Charles Bonn
Professeur émérite, université de Lyon
Exposition
Centre Culturel Algérien
71 rue de la Croix-Nivert
75015 PARIS

MOHAMMED DIB ET L’ART :
« Le regard pour ombre »*
* Titre d’un poème. Le Cœur insulaire (2001).
Du 3 décembre 2021 au 29 janvier 2022
Vernissage le 3 décembre 2021
à partir de 18h30
Pour commémorer le centenaire de naissance de Mohammed Dib, le Centre Culturel Algérien de Paris, en partenariat avec la Société Internationale des Amis de Mohammed Dib, rend hommage à l’artiste que fut aussi Mohammed Dib en conviant à ses côtés les peintres qu’il a connus et appréciés, ses proches dans l’art, et des artistes contemporains que son écriture puissamment évocatrice a inspirés.
Mohammed Dib a toujours manifesté un intérêt pour les arts, sur lesquels il s’exprime dans plusieurs de ses livres. Il s’est lui-même essayé à la peinture dans sa jeunesse, et ses photographies prises à Tlemcen en 1946, et révélées cinquante ans plus tard au public , ont été exposées en Europe, à Bamako, à New-York. Enfin, les aspects picturaux sont évidents dans son œuvre : « Ce qui est sûr, c’est que je suis un visuel, un œil. Cela ressort dans mes écrits. » disait-il.
L’exposition qui lui est dédiée aujourd’hui permet de découvrir deux tableaux de l’auteur et plusieurs de ses photographies. Les amitiés des années algériennes sont évoquées par les œuvres de Louis Bénisti, François Fauck, Sauveur Galliéro, Jean de Maisonseul, Bachir Yellès. Suivent les années parisiennes avec Abdallah Benanteur, Mohammed Khadda, Rachid Koraïchi. Les créations plus récentes de Philippe Amrouche, Noureddine Benhamed, El Meya, Khadija Seddiki, traduisent les sensations suscitées par la lecture des textes de Mohammed Dib.